CECI N'EST PAS DE LA LITTÉRATURE...., LES FORCENÉS DE LA CRITIQUE PASSENT À L'ACTE
De SYLVIE YVERT
Éditions du Rocher
15,20
Disponibilité sur le réseau des librairies Fontaine
«Ceci n'est pas de la littérature...., Les forcenés de la critique passent à l'acte»
15,20
Librairie
Disponibilité
Fontaine Auteuil
Fontaine Luberon
Fontaine Passy
Fontaine Sèvres
Fontaine Victor Hugo
Fontaine Villiers
Présentation
Molière ? " C'est écrit comme un cul. " Chateaubriand ? " Ce fou lugubre. " Lamartine ? Une " cigogne larmoyante ". Hugo ? " Un garde national en délire. " Balzac ? " Doué pour tout excepté pour la littérature. " Baudelaire ? " Le poète aride de la banalité. " Mallarmé ? " Intraduisible, même en français. " Proust ? " Une femme de chambre travestie en Suétone. " Bernanos ? " Un écrivain de sous-préfecture. " ... Qui a osé signer de tels arrêts ? D'aimables confrères dissidents, qu'ils soient de grands inquisiteurs, hérétiques ou plumitifs de moindre envergure. Ce panthéon jubilatoire des sacrilèges en littérature, véritable galerie d'une liberté de blâmer qui aurait passé les bornes, prouve que la reconnaissance d'un grand auteur n'advient bien souvent qu'après sa mort. Car nos vaches sacrées d'aujourd'hui, avant de paraître dans la Pléiade, ont souvent été les moutons noirs d'hier, exposés à la " rancuneuse énergie " (Baudelaire) de leurs contemporains. Et quand les forcenés de la critique passent à l'acte, ils n'y vont pas avec le dos de la plume ! Monter dans la grande roue devenue folle de ces cogneurs littéraires - finalement arroseurs arrosés -, c'est partir pour un voyage confondant et réjouissant où l'aveuglement est racheté par l'humour et le talent. Imprécations, polémiques, brûlots, diatribes, bons mots, caricatures, invectives, blasphèmes, curées, persiflages, satires, pamphlets, vociférations, obscénités même : pour ces enragés qui " lavent leur linge sale en public " (Goncourt), rien n'est trop violent quand il s'agit de déboulonner une statue, de ferrailler avec une bête noire ou d'en découdre avec un meilleur ennemi...
Ceci n’est pas de la littérature…Les forcenés de la critique passent à l’acte
Mais qui donc ose dire de Proust que c’est «la psychologie du poil du cul coupé en quatre », que Chateaubriand « noie ses nerfs dans la graisse de la rhétorique », que Balzac « est indécrottable et embêtant » que Claudel est « un esprit vulgaire » et Zola « une vieille truelle à merde » ? Sylvie Yvert traque et collectionne depuis vingt ans ces noms d’oiseaux, ces mauvaises pensées des plus grands noms de la littérature. Aussi, à tous ceux que l’histoire littéraire ne laisse pas indifférents, à ceux qui ont goûté au plaisir du Dictionnaire égoïste de la littérature française de Charles Dantzig, aux amateurs de bons mots et de formules assassines, à tous ceux-là il faut recommander la saine lecture de cette anthologie de la vacherie littéraire. …Un régal.