DEUX SOEURS, YVONNE ET CHRISTINE ROUART, LES MUSES DE L'IMPRESSIONNISME
De DOMINIQUE BONA
Grasset
20,90
Disponibilité sur le réseau des librairies Fontaine
«Deux soeurs, Yvonne et Christine Rouart, les muses de l'Impressionnisme»
20,90
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Présentation
Tout le monde connaît les sœurs Rouart... sans pourtant les connaître : peintes par Renoir, au piano, elles sont aussi mythiques que les Danseuses de Degas ou les Tournesols de Van Gogh. Leurs visages sont des icônes de l'Impressionnisme. Filles du peintre et collectionneur Henry Lerolle, les belles Yvonne et Christine ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir, Degas, mais aussi Debussy, Ernest Chausson, ou encore Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers, toujours enclins à peindre ces deux jeunes filles modèles, à les photographier, à jouer du piano avec elles. C'est Degas, le peintre préféré de leur père, qui a l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles allaient se heurter au caractère impétueux et sombres des deux énergumènes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses... L'amour sera leur grande blessure. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers fréquentés par tant d'artistes exceptionnels, ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers qui renaît avec ses passions et des drames, ses secrets et ses ombres. Ce monde, Dominique Bona le fait revivre dans cette biographie foisonnante, à travers l'aventure de deux sœurs au destin brisé.
Les deux sœurs dont il est question ici sont les filles du peintre, aujourd'hui oublié, Henry Lerolle. Peintre sans génie mais pas sans talents car en plus d'être un peintre doué Henri Lerolle a la bonne fortune d'être aussi un collectionneur avisé. Il encourage très tôt aussi bien Degas que Renoir et les impressionnistes .C'est aussi un amateur de musique, violoniste et pianiste il aurait tout aussi bien pu embrasser une carrière de musicien. Il a le bon goût en outre de réunir autour de lui, dans son hôtel particulier de l'avenue Duquesne ce que la fin du XIX siècle produit de mieux dans tous les domaines de la culture : poésie, peinture, musique... « Mon cher ami, écrit-il en 1896 à Pierre Louÿs, voudriez-vous me faire l'amitié de venir dîner chez moi mardi prochain, avec quelques amis? Il y aura Degas, Renoir, Debussy et quelques autres». En bon père attentif c'est donc dans cet environnement brillant que grandissent ses filles, les sœurs Lerolle. Mais hélas! Pauvres petites filles riches et cultivées ! Celles-ci connaîtront en effet un sort assez peu enviable après leur mariage. Portrait d'une époque et d'une certaine bourgeoisie que la guerre de 1914 fera voler en éclat. Et comme toujours avec Dominique Bona merveilleusement raconté.